Dangers d’internet : les élèves de CM2 passent leur permis de surfer

L'écolier rencontre l'iPad : détournement d'une peinture d'Albert Ankert. Mike Licht

 

Une initiative lancée conjointement par la gendarmerie et Axa Prevention souhaite sensibiliser les élèves de CM2 aux dangers d'internet. Un parcours de formation suivi d'un examen est désormais couronné par l'obtention d'un véritable permis.

Après le permis piéton, passé en CE2, les enfants de CM2 auront désormais un second permis à ajouter à leur portefeuille : le permis Internet.

Lancée par la gendarmerie nationale et l’assureur Axa Prévention, et relayée par le site du Point, l’initiative vise à sensibiliser aux dangers d’internet les élèves d’une dizaine d’années, juste avant leur entrée au collège.

Formation

Mauvaises rencontres, usurpation d’identité par des adultes malveillants (pédopiégeage) harcèlement ou encore pédopornographie… les risques de l’usage d’internet sont nombreux pour les enfants.

Dans un premier temps, c'est un gendarme expert de la prévention en milieu scolaire qui viendra présenter l’ensemble de ces menaces numériques. Plusieurs séances de formation de 45 minutes seront ensuite assurées par l’enseignant (avec l’appui d’un DVD). L’élève pourra enfin compléter sa formation en potassant un code (doté d’une note explicative destinée aux parents).

Sésame pour la toile

Dispensé par un gendarme, l’examen du permis internet achèvera de "marquer l’engagement solennel de l’élève à être un internaute responsable". S’il l’obtient, il recevra le précieux sésame en présence du maire, des enseignants, des gendarmes, de ses parents et même d’un représentant d’Axa Prévention, qui finance l’opération.

Pour le moment, l’initiative est lancée dans 38 départements de France métropolitaine. Dès janvier 2014, elle sera étendue à l’ensemble du territoire.

Les podcasts d'Archimag
La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.