Internet consomme entre 3 et 5 % de la production mondiale d’électricité. Un chiffre qui croît à la mesure des besoins de l’économie numérique mondialisée. Face aux défis environnementaux, les technologies de l’information misent sur la dématérialisation et la croissance verte. Un objectif vertueux atteint pour la consommation de papier mais dénoncée en raison de son coût énergétique.
Internet consomme entre 3 et 5 % de la production mondiale d’électricité. Un chiffre qui croît à la mesure des besoins de l’économie numérique mondialisée. Face aux défis environnementaux, les technologies de l’information misent sur la dématérialisation et la croissance verte. Un objectif vertueux atteint pour la consommation de papier mais dénoncée en raison de son coût énergétique.
Lorsque les premiers livres électroniques sont arrivés sur le marché, c’est peu dire que les écologistes se sont réjouis. Ils y ont vu une chance unique de réduire la consommation de papier et endiguer la déforestation. À juste titre : l’industrie mondiale de l’édition consomme 20 millions d’arbres par an et, même si les éditeurs recourent de plus en plus souvent aux fibres de bois provenant de forêts gérées durablement, une page sur cinq provient encore de forêts anciennes. Si l’on ajoute le transport terrestre et aérien nécessaire à l’acheminement de la presse et des livres, l’empreinte écologique du livre papier est particulièrement lourde. Ce constat...
Cet article vous intéresse? Retrouvez-le en intégralité dans le magazine Archimag !