Jean-Marc Ayrault dévoile le nouveau portail open data du gouvernement

Page d'accueil de la nouvelle plateforme data.gouv.fr data.gouv.fr

 

Les entreprises et les associations peuvent désormais verser leurs jeux de données sur data.gouv.fr

Le Premier ministre dévoilera cet après-midi la nouvelle version du portail open data du gouvernement. Jean-Marc Ayrault présentera un site entièrement refondu mais surtout foncièrement innovant. En effet, deux ans après son lancement, data.gouv.fr s'ouvre à la société civile : entreprises et associations peuvent désormais proposer leurs propres jeux de données et enrichir celles déjà produites par le service public.

"La nouvelle version de ce site en fait une véritable plateforme collaborative, fédérant la communauté des producteurs et utilisateurs de données publiques" souligne-t-on à l'Hôtel Matignon.

Visualisation et traitement éditorial

Dès sa page d'accueil, data.gouv.fr invite les internautes à publier ou enrichir des jeux de données. Cette contribution nécessite une simple inscription (nom, prénom, adresse électronique, mot de passe). Tout a donc été fait pour que les citoyens s'approprient facilement les données produites par le service public.

L'ergonomie de la nouvelle plateforme met en avant les jeux de données les plus populaires ainsi que les plus récents. Une prime est également donnée aux meilleurs exemples de réutilisations c'est-à-dire celles qui ont fait l'objet d'un important travail de visualisation et de traitement éditorial. Il est également possible d'accéder aux dizaines de milliers de jeux de données par thématiques (économie, transports, culture, international...) ou via un moteur de recherche.

 

 

Les podcasts d'Archimag
La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.